Constructeur | Toshiba |
Dimensions (l x h x p) en mm | 327 x 45 x 286 |
Microprocesseur | Intel Pentium 4-M mémoire cache externe 512 Ko |
Fréquence du processeur / Fréquence de Bus | 2,2 GHz / 400 MHz |
Taille mémoire vive | 512 Mo DDR PC 2100 |
Lecteur CD-ROM, DVD-ROM / Graveur CD-R, CD-RW | Lecteur DVD-ROM 8x, graveur DVD-R/-RW (1x 1x 4x) et CD-RW (16x 10x 24x) |
Capacité disque dur | 40 Go |
Ecran | 15" / 38,1 cm TFT Matrice Active |
Carte graphique | nVidia GeForce4 420 Go - AGP 4x, mémoire vidéo 32 Mo DDR dédiés, Sortie vidéo TV |
Sortie TV | Composite |
Modem / Fax 56K | Oui |
Carte réseau | Ethernet 10/100 Mbps |
Port infrarouge (IrDA) | Oui |
Port IEEE 1394 | Oui |
PCMCIA | 2 PC Card de type II ou 1 de type III |
Lecteur de cartes | SD Card |
Carte graphique nVidia
Mandrake propose à l'installation les pilotes commerciaux nVidia sous
forme de RPM. Malheureusement, au premier démarrage de X, l'affichage est bloqué
en 640 par 480, et une bande noire occupe un bon dixième de l'écran à droite. De plus, APM bloque systématiquement le serveur X lorsque l'ordinateur se met en veille. Pas très réjouissant ! Une alternative consiste à utiliser le pilote libre
nv, mais celui-ci ne fournit pas d'accélération graphique. Avouez que ce serait
dommage de posséder une GeForce 4 420 sans pouvoir en profiter !
Il faut donc se résoudre à utiliser les pilotes nVidia commerciaux. Vous
pouvez récupérer les derniers pilotes sur le site du constructeur. La manipulation décrite correspond à la version 1.0-4496 que j'utilise actuellement. La version fournie par Mandrake est antérieure. Si vous voulez obtenir exactement les même effets que ceux que j'ai constatés (bons comme mauvais :-), et dans l'hypothèse où les pilotes 1.0-4496 ne sont plus les derniers, il vous faudra télécharger cette version des pilotes à partir des archives du site de nVidia.
Avant toute manipulation, sauvegardez le fichier XF86Config-4 présent dans le dossier /etc/X11/. Vous pourrez ainsi revenir facilement à votre configuration antérieure en cas de problème. Désinstallez également tout pilote nVidia déjà présent. Une recherche rapide dans RpmDrake vous renseignera. Pour l'installation des pilotes proprement dite, suivez cette procédure commune.
La configuration spécifique au Toshiba Satellite 2410-S403 est relativement simple. Elle consiste à éditer le fichier texte XF86Config-4 présent dans le dossier /etc/X11/. Cette manipulation exige bien sûr les privilèges de super-utilisateur (root).
Le Modem 56K
Le problème ici, c'est que le modem livré par Toshiba est un softmodem, autrement dit, c'est un logiciel qui gère les opérations de bas niveau, contrairement aux modems "matériels" qui se débrouillent tout seul... mais qui sont aussi plus cher. Heureusement, l'affreux Winmodem se transforme en gentil Linmodem au prix de quelques manipulations. Tout d'abord, téléchargez le pilote SmartLink. La version que j'utilise est la 2.7.10, qui me paraît tout à fait stable. Le pilote se présente sous la forme d'une archive slmdm-2.7.10.tar.gz. Décompressez l'archive, un dossier
slmdm-2.7.10 est créé. Assurez-vous que les sources du noyau (kernel) Linux sont installées sur votre système. Dans le cas contraire installez kernel-source, par exemple avec RpmDrake.
Ensuite, tapez dans une console :
cd slmdm-2.7.10, puis validez par [Entrée], ce qui vous place dans le dossier nouvellement créé.
make et validez, pour compiler le pilote. Si aucun message d'erreur n'apparaît, vous pouvez passer à l'installation :
su, [Entrée], mot-de-passe-root, [Entrée], pour obtenir les privilèges de super-utilisateur.
make install-amr, [Entrée] installe le pilote et fait en sorte qu'il soit chargé automatiquement à chaque fois que l'on utilise le modem.
Pour finir, indiquez au pilote dans quel pays vous vous trouvez. Pour cela, éditez en tant que super-utilisateur le fichier modules.conf qui se trouve dans /etc/, et ajoutez la ligne suivante :
options slmdm country=MON_PAYS. Par exemple :
options slmdm country=FRANCE.
Voilà, maintenant vous pouvez utiliser un logiciel de connexion PPP classique pour vous connecter à Internet. J'utilise par exemple kPPP. Pour vérifier le chargement du module du modem, vous pouvez taper dmesg dans une console. Vous verrez alors les lignes suivantes :
slmdm: version 2.7.10 Feb 4 2003 15:18:20 (Smart Link Ltd.).
slmdm: country set is 0x3d (FRANCE).
Smart Link AMRMO modem.
amrmo: probe 8086:2486 Intel Corp. 82801CA/CAM AC'97 Modem : ICH card...
This driver is not compatible with the installed modem codec. Please contact your modem provider for support.
Gestion de l'énergie
Attention ! APM ne fonctionne pas avec les pilotes nVidia commerciaux antérieurs à la version 1.0-4496 exclue. Veuillez donc mettre à jour vos pilotes si vous voulez utiliser APM et l'accélération 3D. Pour cela voir la section nVidia.
Pour profiter pleinement d'APM, j'utilise la version 2.0.1 de Toshiba(tm) Linux Utilities. Téléchargez l'archive tar.gz. puis décompressez-la. Dans une console, placez-vous dans le dossier nouvellement créé en tapant :
cd toshutils-2.0.1
Puis configurez, compilez et installez en tapant successivement :
./configure
make depend
make all
make install
Ensuite, si vous utilisez Gnome ou KDE, ajoutez une barre d'applet WindowMaker. Par exemple, sous KDE, cliquez droit sur le tableau de bord, puis Menu du tableau de bord -> Ajouter -> Extension -> Applets WindowMaker.
Voici à quoi ressemble l'applet wmtuxtime incorporé dans le tableau de bord KDE :
Placez ensuite un raccourci vers l'application wmtuxtime fraîchement compilée dans le dossier caché ~./kde/Autostart/. Ainsi, à chaque démarrage, l'applet sera chargé. Configurez ensuite wmtuxtime à votre guise. Des erreurs apparaissent pour signaler que certains paramètres ne sont pas pris en charge. Wmtuxtime me sert pour afficher le niveau de la batterie, diminuer automatiquement la luminosité de l'écran quand je passe sur batterie, mettre l'écran hors-tension après une certaine période de non-utilisation, et enfin mettre manuellement l'ordinateur en veille (écran, lecteurs et disque dur hors-tension).
En revanche, la mise en veille automatique ne fonctionne pas, de même qu'il est impossible de stopper le disque dur ou d'éteindre l'ordinateur après une certaine durée. Il est étonnant que la mise en veille globale fonctionne alors que la mise en veille de chaque élément individuellement n'est pas supportée ! De plus, j'ai remarqué un bug curieux : à chaque mise en veille, l'horloge avance de 2 heures, ce qui correspond au décalage entre l'heure d'été française et l'heure GMT. Si quelqu'un a une idée...
Dernière mise à jour : 20 août 2003
Lecture de DVD vidéo
Pour une sombre histoire de license et de droits, il est quasi impossible de lire des DVD vidéos de façon légale sous Linux. Ainsi, Mandrake fournit tous les outils nécessaires à la lecture de ces supports multimédias, mais n'inclut pas la librairie permettant de lire les DVD cryptés, autrement dit la majorité d'entre eux. Selon les pays, la législation varie, et évolue rapidement. Renseignez-vous avant toute utilisation de la solution miracle : libdvdcss. Je ne donne évidemment pas d'adresse, mais vous trouverez facilement le RPM sur internet. À défaut, je peux vous l'envoyer par e-mail.
Dernière mise à jour : 21 décembre 2003
Infra-rouge : IrDA et LIRC.
La carte SMC IRCC fonctionne au prix d'une petite installation. La routine d'initialisation smcinit doit être téléchargée puis compilée, et enfin copiée dans /usr/local/sbin.
Compilation : assurez-vous d'avoir installé auparavant le paquetage pci-utils contenant pci.h. Ensuite, placez-vous dans le dossier où se trouve le fichier source tosh5100-smcinit.c fraîchement téléchargé, puis ouvrez une console. Tapez alors gcc tosh5100-smcinit et validez. Le binaire du même nom est enfin créé. Pour les fainéants qui possèdent la Mandrake 9.1, vous pouvez télécharger le binaire tosh5100-smcinit, ce qui vous évitera la compilation.
Copiez à présent le binaire dans /usr/local/bin (ou équivalent, ça n'a pas beaucoup d'importance). Pour cela, vous devrez certainement être connecté en superutilisateur.
Pour automatiser le chargement des modules à chaque utilisation de l'infra-rouge, rajoutez ces quelques lignes au fichier modules.conf situé dans le dossier /etc :
pre-install lirc_sir /usr/local/sbin/tosh5100-smcinit
alias char-major-61 lirc_sir
options lirc_sir irq=3
alias irda0 smc-ircc
pre-install smc-ircc /usr/local/sbin/tosh5100-smcinit
Voilà, IrDA est prêt à fonctionner. LIRC permet quant à lui d'émettre et de recevoir des signaux infra-rouges. Je m'en sers en particulier pour piloter XMMS et Mplayer (Xine possède également un greffon LIRC, non fourni avec la Mandrake 9.1) grâce à la télécommande de ma chaîne Hi-Fi. Pour profiter de LIRC, il vous suffit de récupérer la dernière version, puis de la configurer pour LIRC SIR, sur port 0x03f8, IRQ 3 (le classique ./configure vous demande toutes ces informations), et enfin de la compiler avec make et make install. Il vous faudra ensuite sélectionner votre télécommande dans la liste (assez fournie). Si elle ne s'y trouve pas, il vous suffira de créer un fichier de configuration personnel, en lançant irrecord dans une console. Dans tous les cas, renommez le fichier en lircd.conf, et copiez-le dans /etc. Afin d'activer LIRC à chaque démarrage de l'ordinateur, vous pouvez utiliser le script fourni (mais pas installé par défaut) ou celui que j'ai créé spécialement pour ma Mandrake 9.1, à copier dans /etc/rc.d/init.d. Enfin, pour pouvoir démarrer vos programmes préférés par une simple pression sur un bouton de la télécommande, il est utile de démarrer irexec à chaque nouvelle session de KDE. Pour cela, créez le raccourci approprié dans /mon_dossier/.kde/Autostart.
Un petit coup d'oeil à dmesg tapé dans une console devrait vous informer du bon fonctionnement des modules :
lirc_sir: I/O port 0x03f8, IRQ 3.
enable_irq(3) unbalanced from e3fba9a3
lirc_sir: Installed.